dimanche 19 novembre 2006

IL y a des we que l'on attend avec impatience, et puis il y a ceux que l'on repousse encore et encore.
Ce we était de ceux dont on a envie mais que l'on repousse car on sait qu'il va faire mal. On ne sait de quelle façon mais on sait que ce sera difficile.
Et paf, dans ta gueule, tu le savais...

Trois heures à chialer, à parler, à faire chialer sa mère, à entendre de sa bouche le mal que l'on a fait et s'entendre dire aussi que l'on a bien agit. Se prendre en pleine tête le constat lamentable d'un échec que l'on connait parce qu'on le vit.
Trois heures à entendre ce que l'on a essayé de se cacher pour mieux vivre.
Se reconstruire, aller de l'avant, foncer, je ne pense qu'à cela depuis des mois, tout reprendre, effacer les mauvaises ondes, tracer deux grands traits, un qui raye ce qui n'allait pas et un qui trace le chemin droit devant. Samedi soir je me suis prise le mur en pleine face. Un mur s'est dressé sur mon chemin.
Je ne supporte plus le silence et j'ai du mal avec la solitude. Alors je vis et je remplis les instants, les silences de bonnes choses, d'amitiés, d'alcool, de photos, de joie, de ciné, d'amour, de tendresse, de paroles, de rires, de rencontres, de de de ... Je me sens vivre, je suis heureuse.
Et d'un seul coup, paf, boomerang, après presque 5 mois. Je me prends mes quatre vérités. On remue l'histoire et on repleure. Prendre une cicatrice, un couteau, planter, lacérer, tourner et recommencer jusqu'à faire saigner encore et encore.
Je pensais ne plus avoir de larmes, que tout le monde se rassure, j'en ai encore et demain j'aurai les yeux explosés, fais chier.


J'ai écris tout ça samedi, aujourd'hui dimanche je suis remontée à bloc. Un we comme ça, ça laisse des traces, mais je ferai en sorte que cela me rendre encore plus forte.
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