ENIVREZ-VOUS
Il faut être toujours ivre. Tout est là : c'est l'unique question. Pour ne pas sentir l'horrible fardeau du Temps qui brise vos épaules et vous penche vers la terre, il faut vous enivrer sans trêve.
Mais de quoi ? De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. Mais enivrez-vous.
Et si quelquefois, sur les marches d'un palais, sur l'herbe verte d'un fossé, dans la solitude morne de votre chambre, vous vous réveillez, l'ivresse déjà diminuée ou disparue, demandez au vent, à la vague, à l'étoile, à l'oiseau, à l'horloge, à tout ce qui fuit, à tout ce qui gémit, à tout ce qui roule, à tout ce qui chante, à tout ce qui parle, demandez quelle heure il est ; et le vent, la vague, l'étoile, l'oiseau, l'horloge, vous répondront : « Il est l'heure de s'enivrer ! Pour n'être pas les esclaves martyrisés du Temps, enivrez-vous ; enivrez-vous sans cesse ! De vin, de poésie ou de vertu, à votre guise. »
Baudelaire, Le Spleen de Paris, XXXIII
Je poste au fil des jours mes créations, mes impressions sur le quotidien, ce qui me surprend, me fascine ...
lundi 3 avril 2006
J'aime Paris !
Paris est une grande ville, des artistes y ont laissé des petits trésors disséminés un petit peu partout : au coin d'une rue, sur une place, sous un pont, sur un trottoir ...
C'est un plaisir pour moi de tomber sur ces petits space invaders au hasard de mes balades dans les rues de la capitale. C'est aussi un énorme plaisir de voir et revoir ces petites bestioles, je les regarde et c'est un peu comme si elles me souriaient. C'est à chaque fois une rencontre, un clin d'oeil, un bonjour, comme si nous partagions le secret de leur cachette.
Ca peut paraître ridicule mais pour moi c'est une façon, parmis de nombreuses autres, d'aimer ma ville.
Paris est une grande ville, des artistes y ont laissé des petits trésors disséminés un petit peu partout : au coin d'une rue, sur une place, sous un pont, sur un trottoir ...
C'est un plaisir pour moi de tomber sur ces petits space invaders au hasard de mes balades dans les rues de la capitale. C'est aussi un énorme plaisir de voir et revoir ces petites bestioles, je les regarde et c'est un peu comme si elles me souriaient. C'est à chaque fois une rencontre, un clin d'oeil, un bonjour, comme si nous partagions le secret de leur cachette.
Ca peut paraître ridicule mais pour moi c'est une façon, parmis de nombreuses autres, d'aimer ma ville.
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