Un peu perdue, vidage de sac là.

J'ai le cerveau en ébulition. Je m'excuse d'avance pour ceux qui ne comprendront rien à ce que je vais écrire.
J'ai une impression de trop plein. Impression d'en faire trop et parfois pas assez. Beaucoup pour me faire reconnaître, rencontrer, voir, aimer, donner, prendre ... et puis plouf, plus rien, besoin de calme, de plénitude qui ne vient pas, de silence qui ne se fait pas ou qui se fait pesant une fois présent.
Lire les signes, les interprêter, mal, bien, je ne sais pas.
C'est un peu ça le leitmotiv du moment : je ne sais pas.
Ouais, bof, sauf que y'a des trucs que je sens, que je sais et que je ne voudrais savoir, sentir.
Profiter de la vie, oui, mais à quel prix ?
Se cacher la vérité, vouloir la découvrir, savoir ce que l'on est pour les autres. Est-ce bien de le savoir, est-ce que cela va me blesser, me faire souffrir, m'ouvrir les yeux, m'ouvrir le coeur ?
A quoi ça sert de vivre dans le doute ? Certaines certitudes me rassurent. Faut-il être toujours franc, dire ce que l'on a sur le coeur et risquer de voir partir ceux que l'on approche trop vite, comme s'envolent les petits oiseaux quand on veut les toucher ?
Merde, ça fesait longtemps que je ne m'étais pas autant interogée. M'en fous, ça fait partie de la vie, mais c'est lourd. Il va falloir que je trouve un moyen de vider mon sac... encore.